lundi 22 octobre 2012

L’INA installe à Pessac sa première Inathèque en région !


L’INA installe à Pessac
sa première Inathèque en région !

Vendredi 19 octobre, le président de l’INA est venu en personne à Pessac pour inaugurer des postes de consultation à ses fonds à la médiathèque Jacques Ellul de Pessac. Ce sont les premiers en région. Un changement d’ère majeur pour cette institution, qui veut démocratiser et régionaliser l’accès à ses collections. L’Aquitaine est une terre pilote pour ses expérimentations. Début juillet, le Club de la presse avait déjà accueilli le lancement de « Mémoires partagées », un appel à contributions pour les films amateurs. 
« Ce sont les prémisses d’un développement en régions. L’enjeu est de rappeler que l’INA n’est pas une entreprise parisienne et doit donner accès à ces fonds sur tout le territoire », a mis en avant Mathieu Gallet. Le jeune président de l’INA connaît bien la région. Il a été étudiant à Sciences Po Bordeaux, qui est installé sur le campus de Pessac. Cette nouvelle politique de l’INA est devenue une nécessité aux regards des évolutions de notre monde. « L’image a pris une importance considérable dans notre société et reflète la vie sociale », a-t-il justifié, insistant sur sa volonté de « combler un manque ».

Un accès privilégié à 2 millions d’heures de documents radio et télévision

Désormais, la médiathèque de Pessac dispose donc de 2 postes de travail, donnant accès à toutes les collections de l’INA, soit 2 millions d’heures de documents, grâce à un moteur de recherche très pratique, que nous avons testé. Cette source sera constamment enrichie. « Toute l’année, nous captons 100 chaînes de télévision, 200 réseaux de radio, 10 000 sites Web », a souligné Jean-Michel Rodes, directeur délégué aux collections de l’INA, qui a précisé que « l’INA possédait des images du web audiovisuel depuis 1996 ! ». L’Inathèque donnera accès à 7 fois plus de données que le site Ina.fr. A ses côtés, le maire de Pessac, Jean-Jacques Benoît ne boudait pas son plaisir. « Cela va grandement faciliter le travail de nos chercheurs, étudiants, professionnels ». Au passage, il a rappelé que la médiathèque est gratuite pour tous les habitants de la Communauté urbaine de Bordeaux.
Une quinzaine de villes universitaires équipées d’ici 3 ans
Jusque là, l’INA disposait de 56 postes de consultation à Paris, à la Bibliothèque nationale de France, et de quelques postes dans ses six délégations régionales à Marseille, Toulouse, Rennes, Lyon, Strasbourg et Lille. L’INA était donc absente de la région de Bordeaux. Mais, ces postes sont d’accès restreint aux professionnels, chercheurs, enseignants. Il faut un « motif valable, un projet de recherche » pour consulter les fonds de l’INA et cela se fait systématiquement avec le personnel de l’INA. A Pessac, la consultation sera plus autonome et le moteur de recherche est bien plus performant qu’à la BNF. Ce sera le personnel de la médiathèque qui prendra la décision de donner l’accès à ces postes. Pessac marque le début d’une nouvelle ère pour l’INA. D’ici trois ans, une quinzaine de villes, universitaires en priorité, seront équipées de postes de consultation INA. Les prochaines Inathèques seront installées à Montpellier, Nancy, Metz et Grenoble d’ici 2013. A la BNF, les fonds sont consultés à 60% par des étudiants, 20% par des chercheurs et 20% par des professionnels. « Il y a 10 ans, cela n’aurait pas été possible. Tout ceci a été permis grâce à la numérisation des fonds (l’Etat a investi 150 millions d’euros depuis 2000) et l’arrivée du très haut débit sécurisé », a rappelé Mathieu Gallet.
L’INA au Festival du film d’histoire de Pessac 
A noter que l’INA sera présent au prochain Festival du film d’histoire de Pessac, qui se déroulera du 19 au 26 novembre. Une table ronde sera organisée sur l’Inathèque le 21 novembre avec démonstration et premiers retours d’expérience. « Il y aura probablement une version 2 en juin 2013″, a déjà annoncé Jean-Michel Rodes. Le 24 et 25 novembre, l’INA présentera aussi un film de 26 minutes rassemblant plusieurs vidéos envoyées dans le cadre du grand projet « mémoire partagées ».  A ne pas manquer !

 

L’INA installe à Pessac sa première Inathèque en région !


L’INA installe à Pessac
sa première Inathèque en région !

Vendredi 19 octobre, le président de l’INA est venu en personne à Pessac pour inaugurer des postes de consultation à ses fonds à la médiathèque Jacques Ellul de Pessac. Ce sont les premiers en région. Un changement d’ère majeur pour cette institution, qui veut démocratiser et régionaliser l’accès à ses collections. L’Aquitaine est une terre pilote pour ses expérimentations. Début juillet, le Club de la presse avait déjà accueilli le lancement de « Mémoires partagées », un appel à contributions pour les films amateurs. 
« Ce sont les prémisses d’un développement en régions. L’enjeu est de rappeler que l’INA n’est pas une entreprise parisienne et doit donner accès à ces fonds sur tout le territoire », a mis en avant Mathieu Gallet. Le jeune président de l’INA connaît bien la région. Il a été étudiant à Sciences Po Bordeaux, qui est installé sur le campus de Pessac. Cette nouvelle politique de l’INA est devenue une nécessité aux regards des évolutions de notre monde. « L’image a pris une importance considérable dans notre société et reflète la vie sociale », a-t-il justifié, insistant sur sa volonté de « combler un manque ».

Un accès privilégié à 2 millions d’heures de documents radio et télévision

Désormais, la médiathèque de Pessac dispose donc de 2 postes de travail, donnant accès à toutes les collections de l’INA, soit 2 millions d’heures de documents, grâce à un moteur de recherche très pratique, que nous avons testé. Cette source sera constamment enrichie. « Toute l’année, nous captons 100 chaînes de télévision, 200 réseaux de radio, 10 000 sites Web », a souligné Jean-Michel Rodes, directeur délégué aux collections de l’INA, qui a précisé que « l’INA possédait des images du web audiovisuel depuis 1996 ! ». L’Inathèque donnera accès à 7 fois plus de données que le site Ina.fr. A ses côtés, le maire de Pessac, Jean-Jacques Benoît ne boudait pas son plaisir. « Cela va grandement faciliter le travail de nos chercheurs, étudiants, professionnels ». Au passage, il a rappelé que la médiathèque est gratuite pour tous les habitants de la Communauté urbaine de Bordeaux.
Une quinzaine de villes universitaires équipées d’ici 3 ans
Jusque là, l’INA disposait de 56 postes de consultation à Paris, à la Bibliothèque nationale de France, et de quelques postes dans ses six délégations régionales à Marseille, Toulouse, Rennes, Lyon, Strasbourg et Lille. L’INA était donc absente de la région de Bordeaux. Mais, ces postes sont d’accès restreint aux professionnels, chercheurs, enseignants. Il faut un « motif valable, un projet de recherche » pour consulter les fonds de l’INA et cela se fait systématiquement avec le personnel de l’INA. A Pessac, la consultation sera plus autonome et le moteur de recherche est bien plus performant qu’à la BNF. Ce sera le personnel de la médiathèque qui prendra la décision de donner l’accès à ces postes. Pessac marque le début d’une nouvelle ère pour l’INA. D’ici trois ans, une quinzaine de villes, universitaires en priorité, seront équipées de postes de consultation INA. Les prochaines Inathèques seront installées à Montpellier, Nancy, Metz et Grenoble d’ici 2013. A la BNF, les fonds sont consultés à 60% par des étudiants, 20% par des chercheurs et 20% par des professionnels. « Il y a 10 ans, cela n’aurait pas été possible. Tout ceci a été permis grâce à la numérisation des fonds (l’Etat a investi 150 millions d’euros depuis 2000) et l’arrivée du très haut débit sécurisé », a rappelé Mathieu Gallet.
L’INA au Festival du film d’histoire de Pessac 
A noter que l’INA sera présent au prochain Festival du film d’histoire de Pessac, qui se déroulera du 19 au 26 novembre. Une table ronde sera organisée sur l’Inathèque le 21 novembre avec démonstration et premiers retours d’expérience. « Il y aura probablement une version 2 en juin 2013″, a déjà annoncé Jean-Michel Rodes. Le 24 et 25 novembre, l’INA présentera aussi un film de 26 minutes rassemblant plusieurs vidéos envoyées dans le cadre du grand projet « mémoire partagées ».  A ne pas manquer !